James Thurber (1835-1910), auteur et dessinateur, fut de 1927 à 1933 le secrétaire de rédaction du célèbre magazine The New Yorker. Il est connu pour ses articles et dessins humoristiques et absurdes. Dans La Dernière Fleur, traduit par Albert Camus et paru chez Gallimard en 1952, James Thurber nous invite à suivre une drôle d'aventure, une "parabole en images", sous-titre de l'édition française, des plus parlantes :
Nous sommes aux lendemains de la 12eme guerre mondiale. Il n'y plus traces de civilisation (habitats, musées, oeuvres d'arts, jardins, tout a été détruit). Les hommes sont désormais inférieurs aux animaux et restent là à ne rien faire. Un jour, une jeune femme découvre la dernière fleur au monde et constate qu'elle est mourante. Elle prévient les autres et seul un homme prête attention à son inquiétude. Ils prennent ensemble soin de la plante. La nature fait son oeuvre, grâce à l'intervention d'une petite abeille, et bientôt une autre fleur germe, puis une autre, puis une autre... La jeune fille et l'homme apprennent à se découvrir. L'amour renaît sur terre. Les genérations suivantes réinventent une civilisation : logis, arts refleurissent mais aussi les disputes. La guerre finit par éclater de nouveau, ne laissant rien derrière elle si ce n'est une jeune femme, un homme et une fleur...
Actuellement, La librairie Loliée propose :
- [CAMUS (Albert)] THURBER (James). La Dernière Fleur. Paris, Gallimard, 1952, in-4 oblong, reliure cartonnée d'éditeur rouge illustrée. Edition originale française. Pages encadrées d'une bordure vert pâle mettant en valeur le noir et blanc du texte et des illustrations.