L'oeuvre de Raymond Radiguet, succinte, est composée d'un recueil de poésies Les Joues en Feu, publié en 1920, et deux romans : Le Diable au corps et Le Bal du comte d'Orgel dont il n'a pas pu revoir les épreuves, emporté par la typhoïde le 12 décembre 1923. Radiguet, qui a abandonné ses études pour se lancer dans le journalisme, fréquente les cercles artistiques de l'époque. C'est sa rencontre avec Cocteau, en 1918, qui marque véritablement la naissance de cet auteur prodigue. Avantgardiste, proche des Surréalistes, Radiguet développe cependant une écriture classique, notamment dans Le Diable au Corps.
Le Bal du comte d’Orgel est un roman qu'on a souvent rapproché de La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette pour sa profondeur dans l’analyse psychologique. On y retrouve le classicisme exacerbé de Radiguet, tempéré par l’expérience sereine de Cocteau, qui, après la mort du jeune homme, a participé aux corrections des épreuves.
A propos de Raymond Radiguet, Cocteau écrira dans un article intitulé Cet élève qui devint mon maître (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques - 5 juin 1952) : "Il est une plante qui parle, en quelque sorte. Dans Le Diable au corps, cette plante raconte le mystère de ses racines. Dans Le Bal du comte d’Orgel, cette plante donne sa fleur, et son parfum est parole."
http://www.alalettre.com/radiguet-intro.htm - Analyse du Diable au Corps par Clémence Camon
La librairie Loliée peut vous proposer :
- Le Bal du comte d'Orgel, Paris, 1924, in-12, broché, chemise et étui. Un des dix premiers exemplaires.
Le Bal du comte d’Orgel est un roman qu'on a souvent rapproché de La Princesse de Clèves de Mme de La Fayette pour sa profondeur dans l’analyse psychologique. On y retrouve le classicisme exacerbé de Radiguet, tempéré par l’expérience sereine de Cocteau, qui, après la mort du jeune homme, a participé aux corrections des épreuves.
A propos de Raymond Radiguet, Cocteau écrira dans un article intitulé Cet élève qui devint mon maître (Les Nouvelles littéraires, artistiques et scientifiques - 5 juin 1952) : "Il est une plante qui parle, en quelque sorte. Dans Le Diable au corps, cette plante raconte le mystère de ses racines. Dans Le Bal du comte d’Orgel, cette plante donne sa fleur, et son parfum est parole."
http://www.alalettre.com/radiguet-intro.htm - Analyse du Diable au Corps par Clémence Camon
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