Julien Viaud alias Pierre Loti (1850-1923), né à Rochefort, est issu d'une famille protestante. Attiré par la mer, il décide à treize ans de partir voguer sur les océans, comme son frêre aîné, Gustave, chirurgien de marine. Deux ans plus tard, Gustave meurt dans le détroit de Malacca. La famille Viaud connaît alors de graves difficultés financières. En 1866, Julien part à Paris pour préparer le concours d'entrée à l'école Navale. Brillant élève, il est reçu en 1867 puis admis sur le Borda, vaisseau école en rade de Brest. Deux ans plus tard, nommé aspirant, il embarque sur le Jean Bart. Ses voyages le conduisent en Algérie, zn Turquie, au Brésil, en Orient, aux États-Unis et au Canada...
Des pays qu'il aura visités, Loti montre une affection particulière pour Tahiti dont Gustave fut le premier photographe. C'est là qu'il trouvera son pseudonyme d'auteur, Loti, du nom d'une fleur tropicale. A Constantinople, il vivra une passion tragique avec Hatice appartenant au harem d'un dignitaire local. En Orient, il signera un contrat de mariage avec une jeune japonais, surnommée Madame Chrysanthème, histoire relatée dans le roman éponyme paru en 1887. C'est son premier grand succès, après Pêcheur d'Islande. La même année, de retour en France, il épouse la fille d'une famille de notables bordelais qui lui donnera un premier fils. Il aura, quelques années plus tard, une autre descendance avec Crucita, une basque. En 1891, il est élu à L'Académie Française, contre Emile Zola.
Auteur à succès, Loti transmet avec délicatesse et simplicité ses impressions de voyageur. Mais au-delà de la dimension plaisante de son oeuvre, surgit toujours une forme de tristesse, une angoisse qui fait de lui bien plus qu'un simple auteur de romans exotiques. L'homme en lui-même est plus complexe, sulfureuse, que ne laisse paraître sa biographie. Il aime aussi, d'après les allusions de ses contemporains, les hommes. Son apparence physique laisse poindre l’ambiguïté du personnage. Ainsi, le décrit Gabriel-Louis Pringué lorsqu'il le croise en 1913 lors d'un déjeuner chez la princesse Alice de Monaco au château de Haut-Buisson (in 30 ans de dîners en ville, éd. Revue Adam, 1948, p.136)
Des pays qu'il aura visités, Loti montre une affection particulière pour Tahiti dont Gustave fut le premier photographe. C'est là qu'il trouvera son pseudonyme d'auteur, Loti, du nom d'une fleur tropicale. A Constantinople, il vivra une passion tragique avec Hatice appartenant au harem d'un dignitaire local. En Orient, il signera un contrat de mariage avec une jeune japonais, surnommée Madame Chrysanthème, histoire relatée dans le roman éponyme paru en 1887. C'est son premier grand succès, après Pêcheur d'Islande. La même année, de retour en France, il épouse la fille d'une famille de notables bordelais qui lui donnera un premier fils. Il aura, quelques années plus tard, une autre descendance avec Crucita, une basque. En 1891, il est élu à L'Académie Française, contre Emile Zola.
Auteur à succès, Loti transmet avec délicatesse et simplicité ses impressions de voyageur. Mais au-delà de la dimension plaisante de son oeuvre, surgit toujours une forme de tristesse, une angoisse qui fait de lui bien plus qu'un simple auteur de romans exotiques. L'homme en lui-même est plus complexe, sulfureuse, que ne laisse paraître sa biographie. Il aime aussi, d'après les allusions de ses contemporains, les hommes. Son apparence physique laisse poindre l’ambiguïté du personnage. Ainsi, le décrit Gabriel-Louis Pringué lorsqu'il le croise en 1913 lors d'un déjeuner chez la princesse Alice de Monaco au château de Haut-Buisson (in 30 ans de dîners en ville, éd. Revue Adam, 1948, p.136)
Loti avait la figure fardée de rose et portait pour se grandir des talons échasses. Dans son étrange visage luisaient des yeux admirables couleur d'aigue-marine, d'une profondeur mystérieuse voilée d'inquiétude. Ce regard lointain, comme perdu dans un rêve, était troublant. Il parlait peu, mais quand il narrait, il le faisait avec la poésie colorée, inimitable qui rappelait ses livres prestigieux dont le charme appartient à l'éternité.(source : Wikipédia)
- LOTI (Pierre). La Mort de Philae. Paris, Calmann-Lévy, s.d. [1908], in-12, demi-maroquin lavallière, plats marqués d’un double filet à froid, dos à quatre nerfs, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés (Léon Lapersonne). Édition originale. Exemplaire enrichi sur la page de faux-titre d’un envoi autographe à l’encre bleue signé de l’auteur au peinte et écrivain Georges Cain (1856-1919).
- LOTI (Pierre). Correspondance inédite. 1865-1904. Publié par sa nièce Madame Nadine Duvignau et N. Serban, professeur à la faculté de Jassy. Paris, Calmann-Lévy, 1929, in-12, demi-chagrin lavallière à coins, dos lisse, tête dorée, non rogné, couverture et dos conservés. Édition originale. Un des 25 premiers exemplaires sur papier impérial du Japon.
- FOUJITA - LOTI (Pierre). Madame Chrysanthème. Soixante illustrations originales en couleurs de Foujita. Paris, Éditions Excelsior, 1926, fort in-4, broché. Édition de luxe, ornée de 60 illustrations en couleurs de Foujita, dont un frontispice et 15 hors-texte, les autres contrecollées dans le texte. Un des 425 exemplaires sur Arches.