26 février 2008

La femme douce et cubiste de Gierlowski


Une jeune femme vient de se suicider. Près de son corps, son mari s'interroge et revit leur passé.
Reprenant un procédé utilisé par Victor Hugo dans Le Dernier Jour d'un Condamné, référence que Dostoïevski se plait à donner dans la note d'auteur de l'ouvrage, Une Femme Douce évoque un drame de la vie conjugale. Le mari analyse les faits qui ont conduit à cet instant fatidique où sa femme a décidé de se jeter par la fenêtre. Il revoit la jeune fille pauvre qu'il a épousé, les malentendus, le jour où elle a tenté de le tuer, le pardon et la réduction de la femme au statut d'épouse soumise.

Peintre polonais proche de l'avant garde russe et très influencé par le Cubisme, Stefan Gierlowski offre une interprétation constructiviste de ce drame et souligne l'enfermement de la jeune femme dans son mariage.

Une Femme Douce fut également adapté au cinéma par Robert Bresson en 1969.

Actuellement la Librairie Loliée propose :

Dostoievski -Gierlowski
. Une Femme Douce. Traduction d'Ostoya et de G.Masson. Paris, Marcel Seheur, 1927, in-4, broché. Edition ornée de 10 eaux-fortes originales par Gierlowski. Tirage limité à 301 exemplaires. Un des 21 premiers exemplaires sur Japon.