10 octobre 2007

Art. Goût. Beauté

La Première Guerre mondiale a une grande influence sur l’évolution de la mode : l’absence des hommes modifie la place des femmes dans la société. Confrontées à de nouvelles responsabilités, les femmes souhaitent accéder à un nouveau style de vie. Fini le corset ! Les robes sont raccourcies, largement décolletées à l’arrière, la taille est peu marquée. Les grands créateurs de l’époque, comme Jean Patou, Jeanne Lanvin, ou le Britannique Molyneux, imposent une silhouette «à la garçonne». Les chapeaux lourdement ornés disparaissent au profit du chapeau cloche. La pratique des sports impose la création de tenues spéciales pour le tennis, le golf ou la montagne. Des accessoires viennent compléter les tenues.
En 1925, la grande exposition des arts décoratifs apporte un élan novateur sur la mode de l’après-guerre. Raoul Dufy dessine des modèles d’imprimés pour Bianchini Ferrier. Sonia Delaunay donne à Jacques Heim des modèles de broderie, Jean Dunand réalise, pour la modiste Agnès, des chapeaux faits de coquilles d’œuf arrangées comme des mosaïques.
(Source: Encarta)


Publiée dans les années 20 et 30, la revue A.G.B. est le reflet de cette époque Art déco qui sacre l’émancipation de la femme. Ces « feuillets de l’élégance féminine», comportant de nombreuses illustrations au pochoir, présentent différentes rubriques dont une chronique historique sur la mode féminine à travers les âges. Les articles, d'un style à la légèreté distinguée et parfois désuète, invitent au sourire : "Rien de de plus exquis, rien de plus délicieux, que les fines silhouettes des Parisiennes, habillées et chaussées de clair, évoluant sur les pelouses d'émeraude ou sous les vertes frondaisons des arbres."

Actuellement, la Librairie Loliée propose un choix de numéros.